mercredi 8 septembre 2010

LA PÉNIBILITÉ

Cliché: Il n'y a pas d'âge pour apprendre!

Ça m'est tombé du ciel hier soir. En lisant Le Figaro électronique. «PÉNIBILITÉ». Première fois de ma vie. Je me suis bien douté que le mot touchait de près l'adjectif «PÉNIBLE» et qu'il s'apparentait, quant à la forme, à d'autres substantifs comme DÉBILITÉ, HABILETÉ, COMMODITÉ , CUPIDITÉ.

Le mot PÉNIBILITÉ, il te faudra, Gibus, l'utiliser dans le contexte du travail. Ainsi, constatant qu'un emploi est pénible, tu pourras en évaluer et doser la pénibilité, pour finalement et possiblement inscrire un «indice de pénibilité». La pénibilité d'un emploi manuel -travail de ligne de montage avec gestes répétitifs par exemple- serait plus importante que celle d'un travail de pousse-crayon. Conséquemment, les emplois pourraient être gradés selon leur indice de pénibilité. Et possiblement rémunérés en conséquence...

Une telle démarche pose cependant un énorme problème: la pénibilité d'un emploi ne peut souvent être qualifiée que vingt ou trente ans après l'embauche d'un travailleur. Un bon exemple? Problèmes à la colonne lombaire chez un conducteur de fardiers quinquagénaire. Souvent, la pénibilité d'un travail varie selon le travailleur: selon son génome et ses effets sur son corps. Les hommes n'ont pas tous la même résistance à des challenges identiques.

Il y a aussi la pénibilité que je qualifierais d'hypothétique: la probabilité plus ou moins grande que tel travail soit susceptible d'impliquer un travailleur dans un accident. Pénibilité...

Delhorno





Aucun commentaire: