jeudi 17 novembre 2011

AVANT-PROPOS


Voici le troisième tome de mon blogue. Le premier s’intitulait «EN DECOUDRE AVEC GIBUS ET McPHERSON; le deuxième, «ON NE PEUT PAS ETRE HEUREUX TOUT LE TEMPS»: titre plagié d’une autobiographie de Françoise Giroud; ce troisième tome se nommera: «L’ECRIRE POUR LE DIRE»; ce titre vient de moi, quoique je lui trouve un relent de plagiat avec celui des mémoires de Gabriel Garcia Marquès: «VIVIR PARA CONTARLA».

Pourquoi «le dire en écrivant»? D’abord par plaisir, je pense. Le plaisir tout cérébral de mettre en ordre des idées, de les codifier dans la langue de sa mère, de rechercher la formule heureuse sinon originale, de cerner les tentatives de fuite de dame Vérité. Pour un lectorat, ensuite. Le mien, à vrai dire, est fort limité: quelques amis, celle qui ne m’a jamais quitté depuis un demi-siècle, mais surtout, -elles se connaissent très bien- les trois personnes les plus importantes de ma vie. Peut-être, finalement, et fort probablement, parce que l’écriture sied davantage au cerveau qui m’est venu avec la vie.

Je publie à compte d’auteur, ce qui m’a laissé la plus vaste des libertés. Ne devant rien à personne, n’ayant courbé la tête en aucun moment, j’ai pu m’offrir le plus luxueux des privilèges: opiner, prendre parti, raconter, selon mon bon vouloir. Sans compter que mes mains ont fait l’entièreté ou presque de ce cahier: la typographie, la mise en page, l’imprimerie et la distribution. Aussi, lecteur, m’est-il loisible de t’offrir, en contrepartie, des privilèges équivalents: ceux de ne pas me lire, de ranger à jamais mon livret, voire même de le soumettre à la récupération.

Août 2010
Delhorno

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