Le bonheur est un état transitoire qui souvent tient à peu de choses... Le bonheur ne serait même qu'une miette, si j'en crois ma fille, la Chercheuse Verticale.
Cet après-midi, retranché au côté sombre du Condo Once, j'ai sorti Alto, mon saxophone et grand ami. J'ai souvent dit qu'il était mon meilleur médicament, Plavix excepté... J'ai donc commencé à faire mes gammes, puis rejoué pour la énième fois les deux pièces de Mozart que je préfère dans ce cahier que je traîne un peu partout depuis 1965.
J'étais parti dans une autre planète quand je le vis sur le haut de la page de musique de Wolfgang: un athlète de deux pouces de long pour qui la gravité ne représentait aucun problème. Son regard me parut extatique: Laurent Lézard adorait Mozart ainsi qu'Alto, mon saxophone. Il resta planté là, une, peut-être deux minutes, le temps que je termine le morceau et que j'entame le second. Ne cessait de me regarder. Il se résigna à sauter par terre quand je dus tourner la page. Un saut extraordinaire en ce qui me concernait, car je me serais sûrement brisé les deux hanches et les deux genoux si, tout considéré, j'eusse tenté de rééditer un tel exploit.
Les mots suivants se mirent alors à résonner dans ma tête: Caraïbes, Playa del Encuentro, Saxophone, Mozart, Lézard. Quelle association! Quel hasard! C"est à ce moment précis que surgit ma réflexion sur le bonheur.
Vayan con Dios!
Cl.
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