TROU #7
J'ai connu un homme qui pourrait, j'en suis sûr, te parler de ce petit par 3, s'il était vivant. Il travaillait en compagnie de Mutt sur les machines à papier. «Papermaker»! C'est ce que répondait mon père quand on lui demandait son métier. Réal Dumas, c'était le nom de cet homme. Il avait construit sa maison juste en face du trou #7 sur la 6e avenue, et c'est ce qui lui donna le goût du golf! Son fils Carl s'en rappelle peut-être. Mais il était bien jeune. DD, Léon Bergeron, Mathias Rouleau, certains Delisles, parmi les plus vieux, sont susceptibles de ne pas l'avoir oublié. Et je suis certain que Léon Dahl s'en rappellerait lui aussi si on lui rafraîchissait la mémoire...
Le 6e trou terminé, nous retournions sur nos pas en longeant le fairway du 6e pour nous rapprocher de la 6e avenue, où se trouvait le tee du 7. Un par 3. Quelque chose comme 140 verges, car je choisissais toujours un fer 7. Donc, tant le tee que le court fairway et le vert étaient bordés à gauche par la 6e avenue. Sur la droite, il y avait le vert du 6e et l'entrée au vert. Quelque temps plus tard, les penseurs du club ajouteraient un étang entre le tee et le green pour rendre l'affaire plus difficile. Je pense que cet étang était nourri par le ditch qui séparait le fairway du 6e. Le par 3 #7, dont je n'ai jamais connu l'histoire ancienne, ne vécut pas très longtemps et certainement pas au-delà des années 70. Il fut éliminé quand on réaménagea les trous #4 et #5 et qu'on ajouta le #6 actuel.
Au temps que je vous parle, c'était une normale facile, dans le sens que, si vous évitiez le hook, le pull et le pull-hook, vous vous en sortiez relativement bien. Le vert était légèrement concave, le gazon presque toujours parfait.
Mutt était venu me voir jouer un matin. Je frappais bien la balle cet été-là. Quand je le vis me regarder m'élancer avec mon fer #7 à tige de bois, je me dis que je lui donnerais un bon spectacle. Je frappai la balle avec autorité. Elle se mit à hooker, atterrit dans la rue et descendit jusqu'au terrain de baseball. Dieu que j'étais déçu. Mutt s'approcha:
-Elle était bien frappée, pourtant! Montre-moi ton bâton.
Il remarqua ce dont je ne m'étais pas aperçu: la tige était partiellement cassée dans le sens de la fibre de bois et ça faisait anguler la cuiller vers la gauche au moment de l'impact. Pas longtemps après, nous irions chez Sears à Chicoutimi et Mutt nous achèterait chacun un sac de golf. Le mien était vert foncé. J'ai oublié la couleur de celui de DD. J'ai conservé mon sac vert une bonne dizaine d'années, le remplaçant à 22 ou 23 ans par un beau sac de cuir rouge-vin avec des bâtons en aluminium. Ce qui ne m'empêcherait pas de slicer dans les moments les plus inappropriés.
Un autre souvenir. Marcel. Quelques années plus tard. Pour le championnat du club. Avait-il 16 ou 17 ans? Nous étions aller le voir arriver au 7e, Mutt et moi. Il était confronté à Jacques Tremblay, lequel devait bien avoir 55 ans alors. Images qui perdurent dans mon souvenir.
Delhorno
Après avoir été jadis le caddie de Jean-Guy Talbot à Arvida, je fus celui de Marcel lors de ce fameux match.
Anecdote d'un autre ordre: un golfeur au coup de départ unique ( je n'en revis jamais de toute ma vie ) en ce que la balle à la trajectoire très basse au départ se mettait ensuite à prendre la direction du ciel, était également renommé pour son caractère bouillant : il at déjà jeté sac et bâtons dans ce lac . De qui s'agit-il ?
André
TROU #7
J'ai connu un homme qui pourrait j'en suis sûr te parler de ce petit par 3, s'il était vivant. Il travaillait en compagnie de Mutt sur les machines à papier. «Papermaker»! C'est ce que répondait mon père quand on lui demandait son métier. Réal Dumas, c'était le nom de cet homme. Il avait construit sa maison juste en face du trou #7 sur la 6e avenue, et c'est ce qui lui donna le goût du golf! Son fils Carl s'en rappelle peut-être. Mais il était bien jeune. DD, Léon Bergeron, Mathias Rouleau, certains Delisles, parmi les plus vieux, sont susceptibles de ne pas l'avoir oublié. Et je suis certain que Léon Dahl s'en rappellerait lui aussi si on lui rafraîchissait la mémoire...
Le 6e trou terminé, nous retournions sur nos pas en longeant le fairway du 6e pour nous rapprocher de la 6e avenue, où se trouvait le tee du 7. Un par 3. Quelque chose comme 140 verges, car je choisissais toujours un fer 7. Donc, tant le tee que le court fairway et le vert étaient bordés à gauche par la 6e avenue. Sur la droite, il y avait le vert du 6e et l'entrée au vert. Quelque temps plus tard, les penseurs du club ajouteraient un étang entre le tee et le green pour rendre l'affaire plus difficile. Je pense que cet étang était nourri par le ditch qui séparait le fairway du 6e. Le par 3 #7, dont je n'ai jamais connu l'histoire ancienne, ne vécut pas très longtemps et certainement pas au-delà des années 70. Il fut éliminé quand on réaménagea les trous #4 et #5 et qu'on ajouta le #6 actuel.
Au temps que je vous parle, c'était une normale facile, dans le sens que, si vous évitiez le hook, le pull et le pull-hook, vous vous en sortiez relativement bien. Le vert était légèrement concave, le gazon presque toujours parfait.
Mutt était venu me voir jouer un matin. Je frappais bien la balle cet été-là. Quand je le vis me regarder m'élancer avec mon fer #7 à tige de bois, je me dis que je lui donnerais un bon spectacle. Je frappai la balle avec autorité. Elle se mit à hooker, atterrit dans la rue et descendit jusqu'au terrain de baseball. Dieu que j'étais déçu. Mutt s'approcha:
-Elle était bien frappée, pourtant! Montre-moi ton bâton.
Il remarqua ce dont je ne m'étais pas aperçu: la tige était partiellement cassée dans le sens de la fibre de bois et ça faisait anguler la cuiller vers la gauche au moment de l'impact. Pas longtemps après, nous irions chez Sears à Chicoutimi et Mutt nous achèterait chacun un sac de golf. Le mien était vert foncé. J'ai oublié la couleur de celui de DD. J'ai conservé mon sac vert une bonne dizaine d'années, le remplaçant à 22 ou 23 ans par un beau sac de cuir rouge-vin avec des bâtons en aluminium. Ce qui ne m'empêcherait pas de slicer dans les moments les plus inappropriés.
Un autre souvenir. Marcel. Quelques années plus tard. Pour le championnat du club. Avait-il 16 ou 17 ans? Nous étions aller le voir arriver au 7e, Mutt et moi. Il était confronté à Jacques Tremblay, lequel devait bien avoir 55 ans alors. Je revois encore les images...
Delhorno
Après avoir été jadis le caddie de Jean-Guy Talbot à Arvida, je fus celui de Marcel lors de ce fameux match.
Anecdote d'un autre ordre: un golfeur au coup de départ unique ( je n'en revis jamais de toute ma vie ) en ce que la balle à la trajectoire très basse au départ se mettait ensuite à prendre la direction du ciel, était également renommé pour son caractère bouillant : il at déjà jeté sac et bâtons dans ce lac . De qui s'agit-il ?
André
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